Olivier Vadrot, avec la participation de Dror Endeweld, Camila Oliveira Fairclough, Manon Recordon, Pierre Vadi et les étudiants de l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes.
L’exposition prend pour point de départ la création d’un imposant autel placé au centre de la nef, un îlot coloré et vide, éclairé par un rack de projecteurs. Pour l’inauguration, un groupe d’étudiants et d’artistes y déposeront leurs travaux récents, avec pour seule contrainte de les installer obligatoirement sur cette plateforme. Puis le public sera invité à compléter l’exposition de ses propres productions et à ajouter son nom à la liste des artistes invités. L’exposition sera donc en perpétuel mouvement, sans cesse augmentée des apports des uns et des autres.
Folk Assemblage rassemble des pratiques artistiques qui n’ont pas l’habitude de se rencontrer, celles des amateurs et des professionnels, des élèves et des professeurs, de toutes générations et de tous horizons. Les objets présentés matérialisent le désir commun de participer, de combler une attente, de célébrer le petit miracle de l’exposition.
Protocole :
• installez vos œuvres sur le grand plateau en bois
• inscrivez ensuite votre nom à la liste des artistes sur le tableau noir.
• les œuvres seront restituées le jour du démontage, le lundi 9 mars.
Un projet coordonné par Dror Endeweld, artiste et enseignant, dans le cadre de l’Atelier Recherche Création « Art et Architecture ».
Téléchargez l’invitation au vernissage (le 7 février)
L’artiste
Olivier Vadrot est né en 1970 à Semur-en-Auxois. Il vit et travaille à Beaune, en Bourgogne. Sa carrière s’est très tôt déterminée à la croisée de nombreux domaines : l’architecture, le design, le commissariat et la scénographie d’exposition, la scène théâtrale et musicale. En parallèle de ses études à l’École d’architecture de Lyon, il se lance dans l’aventure collective du Théâtre Pluzdank (1996-2001). Il cofonde le centre d’art contemporain La Salle de bains à Lyon (1999) puis le groupe Cocktail Designers (2004) au sein duquel il conçoit plusieurs dispositifs d’écoute pour des labels musicaux (Le Kiosque électronique, 2004 ; Icosajack, 2007). Son séjour à la Villa Médicis en tant que scénographe (2012-2013) marque un important tournant dans son parcours. Du Circo minimo conçu lors de cette résidence à l’Enquête Cavea, qui l’a ensuite conduit à faire des relevés dans la plupart des édifices de spectacle antiques, sa pratique personnelle s’est récemment affirmée en se recentrant autour de micro-architectures permettant de faire assemblée (Faire c’est dire, 2017), de façonner le collectif (Les Tribunes, 2015), de catalyser des débats (Cavea, 2016). Si certains de ces dispositifs sont nomades, reproductibles et éphémères, réduits à des formes essentielles et réalisés dans des matériaux peu coûteux, d’autres ont été plus durablement implantés dans l’espace public (Conversations, Orchestre, 2018).(Tony Côme, septembre 2018)