Titre de l’œuvre : Résidence Le Soleil Levant
Métal, 4000 x 4000 cm
Nîmes est la sixième ville la plus pauvre de France.
De l’autoroute 9, l’architecture de la ZUP sud découpe le ciel et continue de grandir au fur et à mesure que l’on s’approche de la ville.
Les habitants du centre n’y vont jamais. On ne regarde que de loin, on se place à distance.
Prendre une architecture simple, forme géométrique, dessin urbain, bâtiment oublié, et le remettre dans l’écusson.
Poser aux yeux de tous ce qu’ils ne regardent plus, ceux qu’ils ne voient plus. Une image qui apparaît en se dégradant, trace de mémoire, hommage rendu aux habitants ignorés par paresse ou antipathie.
Le métal brille sous le soleil brûlant de l’été nîmois, impossible à ignorer pour celui qui posera les pieds dessus.
Matière qui ne disparaît jamais, même rongée abondamment par la rouille.
La plaque de métal gardera les marques du temps, des intempéries, des mouvements de foule.
À l’occasion des festivités organisées pour les 30 ans de Carré d’art – Musée d’art contemporain en mai 2023, l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes propose un choix de quatre œuvres dans l’espace urbain, conçues et réalisées par des étudiant·e·s.
Un projet en coproduction ésban et Ville de Nîmes dans le cadre des 30 ans de Carré d’Art.
Coordination : Dror Endeweld, artiste et enseignant.
Autres œuvres à découvrir :
Place du Chapitre : Quentin Duvillier, Cœur de ville
Cour de l’Hôtel de Ville : Won Jy, Premières pierres
Place aux Herbes : Alvina Söderlundh, Mellanrum